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Un blog sans queue ni tête, ni non plus de. Y'a pas de début, y'aura pas de fin, et y'aura pas non plus de.

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8 novembre 2012

Je bais bous parler français, en terre inconnue.

Une journée d'initiation au français pour des pré-scolaires quand on a un gros rhume, c'est vraiment sympa.
Ah si si, je vous le conseille hein.
Ils ne comprennent pas un mot de ce que vous dites, parce qu'ils ne parlent pas français mais en plus, ils vous regardent d'une façon bien particulière, qui doit vouloir signifier un "c'est quoi ces sons qui sortent de ta bouche de ton nez ?!"

Mais de toute façon, j'men fous moi, j'vais laisser tomber ma (courte) carrière de prof pour devenir une star,
juste pour faire l’émission "en terre inconnue",
d'abord.

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8 novembre 2012

Merci, mais non merci !

En fait, j'ai trouvé à quoi servent les études !!! 

Quand vous n'avez pas de diplômes et que vous postulez pour un taf, on ne vous répond pas.
Quand vous avez bac à bac+3, on vous répond qu'on ne vous prend pas.
Quand vous avez bac+5, on vous répond que -malgré le fort intérêt de votre candidature- on ne vous prend pas.

Je suis vraiment contente d'avoir fait ces cinq années, ça valait sacrément le coup ! 

Bon courage à tous ceux qui y sont encore ;-)

 

8 novembre 2012

Pataud

Un coup de pate dans l'oeil pour me reveiller, (c'était un câlin)

une poubelle renversée, (il avait faim)

un t-shirt mâchouillé, (il devait avoir mon odeur)

un "beiucvzeri" ajouté à un mail, (nous avons des activités communes)

un canapé à poils. (bon ca ok c'est chiant)

Et y'a des gens assez stupides pour me demander "Et sinon, tu regrettes pas ?"

...

'comprennent rien.


8 novembre 2012

Sans titre

Bah merde alors, j'ai envie d'écrire mais je me rends compte une fois ici que je n'ai rien à dire.
C'est con ça. 

Le syndrome de la page blanche, il est très con en fait.
Si t'as rien à écrire, rien à dire, bah la page blanche tu la ranges quelque part (ou pas, tu as le droit d'être bordélique et de la laisser trainer sur ta table !), et tu vas faire un tour dans un parc (pour les plus de 50 ans, ou les Parisiens qui croient prendre un bol d'air en se promenant dans paris sous pretexte qu'il y a un banc au pied d'un arbre, le pull sur le dos, les manches nouées au cou [ahah, les cons!]), / lire un livre (le truc qu'on dit souvent qu'on fait mais qu'en fait on fait pas parce qu'on choisit la troisième solution) / s'affaler devant le canap' et regarder un programme pourri à la tv (surement du tf1, donc).

Donc bah voilà, je vais vous dire que j'vais aller lire un livre, et je vais aller de ce pas m'affaler devant france 2. 

18 octobre 2012

Ta mère.

Quand j'lui réponds "Ta mère", il s'énèrve.
Et ça m'fait rire.
Mais il s'énèrve pour de vrai en fait.
Alors j'm'enerve aussi.
Et on s'fait la goule*.
La prochaine fois, j'essaierai de me retenir.
Mais je sais très bien que j'lui dirai.
Et ça me fera rire,
Mais il s'énèrvera,
Etc...

 

*Variante moins violente de "se faire la gueule", un peu plus axée sur le boudage, et d'un niveau de gravité moindre.

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18 octobre 2012

Philosophie du soir, décousue pour vous emmerder un peu. (Mais au moins je ne m'en cache pas)

Je ne vais pas lui dire, je crois, que j'écris à nouveau.

Sinon il me dira "Ah tiens donc, (oui, il parle comme ça) tu réécris ! Ca veut dire quoi ?"

Parce que j'ai l'habitude de dire que j'écris quand je vais bien ou quand je vais mal.

Vous me direz, je devrais donc écrire tout le temps, mais non, que nenni, tu te méprends bien là l'ami !
Parfois, on se contente d'aller, on ne va ni bien ni mal, on n'est pas heureux, sans pour autant être malheureux, on est et c'est tout. Et c'est déjà bien, puisque c'est pas un mal.

Mais moi je suis du genre à toujours aller bien ou mal, je fais pas dans la demie-mesure, je suis "trop", trop heureuse ou trop triste, en tout cas toujours trop chiante ! (J'te fais rêver un, lecteur ? D'un coup t'es content d'être dans ta vie, et tu reviendras souvent sur mon blog pour kiffer ta life tmtc, un peu comme on sort avec une copine moche pour se trouver belle) (hé ho, pas de jugement hein ! On a toute une copine moche prévue à cet effet, noméo !)

Alors qu'en fait, pas du tout (pas du tout que j'suis du genre à toujours aller bien ou mal) : je vais toujours bien ET mal, je crois. J'ai le seul physique en exclusivité mondiale qui peut à la fois sourire et sourire-à-l'envers (tu sais, le smiley avec la parenthèse vers le bas !).

Mais quand même, en c'moment, j'suis vachement* heureuse.

(*Déformation normande, mais on en reparlera.)

 

Il vient de voir que j'écrivais.
Il m'a demandé "T'écris à qui ?"
" - A ta mère."

 

18 octobre 2012

Aimable quoi !

"Je suis de bonne, bonne, bonne humeur ce matin, y'a des matins comme ça..."

Et voilà que j'me lève de bonne humeur, pas de problèmes, il fait beau, je vais bien, tout ça, tout ça. (Tu sais, t'as vu!)

Et voilà que j'me promène en ville, et que je passe à côté de deux p'tits vieux étrangers qui essaient de se faire comprendre dans un français approximati...f auprès d'un autre p'tit vieux, mais bien français lui. Z'ont l'air de demander une direction. Je ne sais pas pourquoi, je vais donc les voir, et leur demande où ils veulent aller. La Rotonde. Bon, c'est pas très loin mais difficile à expliquer. Allez, j'vous y emmène. Et bon, histoire de, comme ça, sur le chemin j'leur parle, histoire de savoir d'où ils viennent, des choses (inutiles) comme ça.
On arrive donc, je les laisse, avec un sourire (quelle idée aussi, je les cherche !)

Et la p'tite madame, de me dire : 

" - Merci, vous êtes très aimable!"

Aimable quoi !!

 

Ca m'apprendra à m'lever du pied droit.

 

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